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Observation

"C'était au petit matin, je m'éveillais dans la tranquillité et la paix intérieure.

Mon attention se porta durant quelques secondes sur mon rythme respiratoire qui était  lent, me vint alors l'idée de  prendre mon poul (ayant eu antérieurement vécu quelques épisodes de perturbation). Je me concentrais alors durant quelques secondes sur mes battements cardiaques ...

Durant ce temps très court (moins d'une minute) , j'ai donc focalisé mon attention sur mon rythme respiratoire et mes battements cardiaques : ce qui constitue quatre mots clés définissant les données initiales conscientes d'un traitement mental inconscient qui s'effectua naturellement ...

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Quelle ne fut pas ma surprise, immédiatement durant les secondes qui ont suivies, d'avoir en conscience le souvenir d'une jeune fille  nommée Raymonde occupant soudain ma pensée !

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Nous étions tous deux âgés de 15 ans et elle fut la première fille que j'ai tenu dans mes bras durant quelques minutes  pour accomplir ma première danse !

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*Dans l'instant qui a suivi, je fus envahi de tous le contexte du passé qui entourait ce non-évènement ! (ce qui, nous le verrons, doit attirer notre attention d'expertise).

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J'étais en vacances en Italie, sur la côte adriatique, en compagnie de ma tante.

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Nous consommions des "gelati"  à la table d'un établissement qui comportait une piste de danse uniquement fonctionnelle la nuit ...

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Cette jeune fille occupait une autre table avec sa mère, dans une ambiance musicale.

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Nos parents mutuels se sont adressé la parole et nous ont invité à profiter de la musique et de la piste de danse vide à 4h00 de l'après midi.

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A l'époque on dansait nécessairement en couple : je la pris donc dans mes bras tout contre moi et nous fîmes quelques pas jusqu'à ce que le morceau de musique s'achève, puis nous retournâmes chacun finir nos crèmes glacées .

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Nous quittâmes alors l'établissement et je ne la revis plus jamais durant les années suivantes de ma vie d'adulte qui débutait !"

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Comment se fait-il que ce non évènement puisse être sélectionné par un traitement inconscient dans une démarche logique ?

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Analyse

 

Les éléments de réalité sont les suivant :

* 4 mots clés : "rythme, respiratoire, battements, cardiaques"

* ->  +++   : -> lancement du traitement cérébral inconscient fonctionnel multiprocess instantané

* réponse : un souvenir très ancien exhumé ainsi que tout son contexte historique :

 

Pourquoi ce choix ?

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Je me pose la question : pourquoi le cerveau a t-il exhumé ce souvenir là instantanément ? Comment le cerveau a t-il fonctionné pour aboutir à cette conclusion en combinant ces quatre mots clés faisant office d'interrogation sur un sujet donné  ? Comment a t-il choisi le sujet ?

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Cette "Raymonde" qui surgit du passé me semble suspecte et révélatrice d'un mécanisme. L'analyse attentive bien sentie peut le dépouiller de ses secrets de fabrication en recherchant les liens logiques anastomosés engendrant la cohérence de l'action  !

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Je les tape sur Google qui me renvoie exclusivement la science et la pathologie de ces organes : cœur et poumons ... et la clinique la plus proche pour me faire soigner...

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Fort de mon expérience psychanalytique, je traduis la situation en "entités symboliques" (le cerveau ne "pense pas" avec des mots, mais avec des entités symboliques qu'il associe ce qui constitue un constat clinique psychanalytique !).

 

Les mots ne sont que des attributs de ces entités symboliques et si un mot désigne l'entité, alors les attributs de celle-ci sont constitués de toutes les acceptions du dit mot , acceptions qui deviennent alors, elles aussi, des entités symboliques spécifiques !

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Ainsi "l'entité cardiaque" a pour attribut les acceptions du mot :

 

le cœur est un organe, mais c'est aussi l'expression d'une émotion affective "le cœur a des raisons ...", "avoir du cœur" signifie aimer ,

-> une des acceptions du cœur est : vivre une émotion d'Amour !

 

"cœur" = vivre une émotion de  type affectif !

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Le cerveau dispose de 86 à 100 milliards de neurones, ce qui lui permet de lancer frontalement de multiples évaluations à l'identique d'un ordinateur multiprocess comportant, par exemple, 36 "cœurs". 'chaque "cœur" du microprocesseur  étant alors une structure physique indépendante des autres  ... chaque "cœur" accomplissant une tâche différente parallèlement à celle des autres. 

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Le cerveau est multiprocess et nécessairement inconscient, à cause de cette activité multitâche. Si chaque tâche était exprimée verbalement en temps réel, cela ferait un brouhaha ressemblant à un journal télévisé avec un invité dissident et cinq "journalistes inquisiteurs" ...

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La conscience, elle, réalise la concaténation issue de la synthèse de tous les process en un ETAT mental linéaire monoprocess  verbalisable  !

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La conscience n'est qu'une condensation du résultat du traitement inconscient à un instant de ce traitement en cours d'accomplissement et qui peut se poursuivre en modifiant alors, la conscience de l'instant suivant.C'est pourquoi, revenir en arrière dans le temps, par des relectures, engendre toujours des reformulations plus précises du  texte fixé primitivement.

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Cet ETAT MENTAL se comporte comme une diapo que l'on projette sur un écran extérieur au corps et qui constitue la conscience !

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On peut rapprocher cette représentation du "Secret de la Licorne" de Tintin, où la solution résidait en la transparence de trois parchemins qui, rassemblés, révélaient par l'éclairage qui les traversait, la conscience de la solution, sans qu'aucun parchemin ne représente, lui-même, la conscience concrétisée dans son intégrité. Ce qui n'était qu'une superposition d'images et non l'image constituée finale  !

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Nous voilà donc en possession d'une ENTITE SYMBOLIQUE représentative d'une émotion de type affectif sélectionnée par le traitement multiprocess INCONSCIENT.

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POURQUOI FIT-IL CE CHOIX  de cette Raymonde insipide qui a traversé le chemin de ma vie durant quelques secondes ? 

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Que représentait-elle symboliquement pour se retrouver sur la première marche du podium ?

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Le cerveau disposait de plusieurs acceptions du mot "cœur" ?

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On peut se représenter un traitement statistique ayant  évalué le volume de chaque résultat  concernant chaque entité (entité = attributs correspondants à chaque acception du mot "cœur")

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​L'entité "cœur" est une entité globale qui regroupe tous les mots clés  constituant des acceptions qui y sont liées (amour, pompe à sang, centre, milieu (cœur du système microprocesseur), etc.)

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Chaque acception constitue par elle même, aussi, une entité propre, exemple : "la pompe à eau est le cœur du système d'arrosage" -> l'entité symbolique  "cœur-centre-milieu" devient elle même une acception de l'entité "pompe".

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donc : une entité peut devenir un attribut d'une autre entité !

-> ici, le coeur n'a pour fonction que de définir la pompe !

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....  On peut imaginer la richesse des calculs, mais tout cela : ce ne sont que des maths au service de l'évaluation volumique statistiques de données, qui va conduire au choix  !

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La vérité n'est pas dans les maths qui ne sont que des serviteurs de la réalité polymorphe.

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La conclusion de ces calculs, dans mon cas, c'est qu'il existe plus de données référentielles en mémoire  : concernant cœur = vivre une émotion de  type affectif , que pour les autres acceptions (cœur = pompe): c'est donc cette version affective  qui a été sélectionnée en première intention exploratoire par MON cerveau !

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Ici, symboliquement ce qui prévaut  et est chargé de sens, est le cœur affectif chez moi, et non L'ORGANE  : comme sur Google !

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Cela justifie l'observation  qu'on ne voit que ce qu'on est prêt à voir selon la construction référentielle  de chacun ...

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Un greffé du cœur n'aurait certainement pas associé selon ce même processus, le cœur organe étant pour lui vital !

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-> On ne mentalise que ce qui fait partie de notre système référentiel : sans références , l'intelligence est pauvre et stupide  !

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Il existe en ma personne, plus de références émotionnelles affectives, que de connaissance du coeur organe  ... C'est donc la référence acception affective qui fut choisie  statistiquement  et logiquement par l'inconscient !

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Intervient, donc, dans le processus de réflexion la notion de volume de références de l'individu concernant la sélection  d'une entité symbolique  et donc ce qui ne représente qu'une acception du mot clé initial  interrogatif  (cœur) qui variera selon l  chaque individu !

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"Chacun voit midi à sa porte !"

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Penchons nous maintenant sur les termes : "battements" et "rythmes"  :

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Cette réflexion n'est qu'une projection hypothétique, mais elle est le fruit construit et logique binaire simpliste cherchant à associer un tenant (le cœur affectif) et un aboutissant (Raymonde) !

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Nous "partons" donc avec "une émotion affective" et deux termes qui sont en fait synonymes et peuvent se fondre en une entité commune = le rythme 'battements = rythmes) !

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Dans l'énoncé de l'interrogation initiale, le fait que deux mots signifient le même concept lui donne du "poids" : le rythme joue  alors un rôle très important dans sa liaison à l'émotion affective (cœur), parce qu'il est répété deux fois !

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Quand est-il question de "battre la mesure", de fracturer le temps rythmiquement ?

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Bien sur, le rythme évoque instantanément la "musique" et son corolaire : "la danse" qui fracture le mouvement transcrivant dans le corps, la fracture du temps qui est la base du concept musical : frapper un tam-tam, c'est de la musique, danser consiste à  séquencer les mouvements du corps symétriquement au séquencement de la musique !

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L'entité "danse" renvoie alors naturellement aux danseurs et aux danseuses ce qui ouvre le fichier "membres dansant", dont la première fiche historique, pour moi,  dans le temps, se nomme Raymonde  : elle est symbolique, bien qu'elle dura que quelques dizaines de secondes !

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Elle joue un très court rôle, mais elle est la PREMIERE fiche du fichier "danseuses" mémorisé, ce qui justifie la sélection  ! Plus l'inscription est précoce, plus elle est inscrite profondément dans la  mémoire ...

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C'est pour cela qu'une psychanalyse conduit inéluctablement à l'enfance, c'est à dire aux premières références enregistrée, sans qu'elles soient pour autant conflictuelles  !

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-> Concernant la psycho-physiologie du cerveau, nous retiendrons que ce n'est pas parce qu'un souvenir est lointain, qu'il a des chances d'être oublié ! Au contraire, c'est son poids symbolique  qui va le mettre en exergue au détriment des évènements journaliers qui s'écoulent et s'évanouissent vite dans le temps ...

C'est pour cette raison que lors d'une psychanalyse l'introspection remonte vite à l'enfance et a ses traumatismes éventuels , en cas de psychopathologie névrotique, ce qui n'est pas obligatoire.

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L'introspection peur faire référence à des données non pathologiques , mais spécifiques de l'individu !

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Cette fiche mémorielle n'est qu'ne entité faisant référence : elle est à la fois un évènement spatio-temporel (une rencontre historique de vacances  dans cette histoire) et  également une entité symbolique référentielle (émotion, danse) au même titre que Kerviel représente un tradeur qui a perdu 5 milliards à la Bourse (un évènement) , en même temps qu'il devient une entité symbolique du tradeur qui fait perdre 5 milliards à sa banque. Il devient alors l'équivalent d'une monnaie : UN "Kerviel" monnaie symbolique, vaut 5 Milliards de pertes ...

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Comprendre le cerveau, c'est travailler sur des représentations symboliques que je nomme des "entités" , le verbe n'est qu'une transposition plus ou moins fidèle du concept d'entité.

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Le verbe n'est qu'une TRADUCTION d'un ETAT NEUROLOGIQUE connecté produisant "un senti".

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Trouver "les mots pour le dire" relève cet effort de traduction d'un état mental de connexions neurologiques senties en phonèmes explicites !

 

Un même verbe pouvant contenir lui-même plusieurs acceptions (Le "Littré" peut répertorier plus de vingt acceptions pour un seul mot), ce qui correspond alors à plusieurs entités symboliques distinctes véhiculées par un seul phonème !

 

Ainsi le verbe initial d'interrogatio peut désigner une entité symbolique globale, dont les attributs sont des acceptions elles même constituées d'entités symboliques : ceci constitue  la grammaire cérébrale totalement ignorée par tout le système informatique actuel qui ne connait que des "mots clés" , IMPASSE organisationnelle de l'INTELLIGENCE  ARTIFICIELLE  !  (à mon humble avis !)

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Pour progresser il faut restructurer la MENTALITE !

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L'INTELLIGENCE ne peut se révéler que reposant sur la conscience du REEL décomposé en ses constituants élémentaires !

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C'est ce qui étonne dans l'observation présente : Google se fourvoie en terme d'intelligence artificielle fonctionnant mieux et plus vite que le cerveau, car Google ignore le fonctionnement du cerveau, il ne connait que celui du microprocesseur ... qui l'aveugle

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!   Le hardware informatique mime le neurone en faisant le déni d'influences externes qui guident les connexions physiques des neurones biologiques (PFH : "putain de Facteur Humain !"), mais pour cela, il faut tenir compte de " l'intelligence de la matière" quantique, facteur immatériel, échappant à la mesure, que l'on croit objectiver en observant le comportement, tout en faisant le déni de son existence intrinsèque (immanente) et aussi  de son existence transcendantale (intuition)

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Un jour le singe devint con en évoluant vers l'Homme !

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​Selon cette association conceptuelle de quatre mots, mon cerveau m'a entrainé en vacances en Italie (plaisir, jeunesse), tandis que Google m'indique la Clinique de Cardiologie  la plus proche (fric, business)  ...."y a pas photo"  sur l'avenir de l'informatique intelligente, elle n'est dans son concept actuel que  : VIVRE POUR VENDRE , dans une incapacité totale de réflexion native.

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J'ai conscience que ce discours n'est pas facile à lire : il est complexe parce que ce qu'il décrit EST  complexe :

la grammaire du langage cérébral détruit l'idéologie woke simpliste, scientiste  et stupide !

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C'est donc au lecteur de faire l'effort  d'INCORPORATION de cette expression et  non au "prophète" de la rendre vulgaire en perdant tout  son sens.

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La réflexion juste repose sur le sens juste des entités symboliques

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REMARQUE : effectuer le référencement d'un site sur Google implique d'utiliser les MOTS les plus souvent saisis dans les requêtes des internautes. Cette pratique a pour conséquence un nivellement par le bas du message que l'on veut transmettre. Il faut alors remplacer :"Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour" par  :  "Moi y en a vouloir baiser toi"  ... pour être vu et en tête de liste de Google ... (je caricature !)

 

"Entités", "acceptions" , "symboles" ... ne sont pas des mots usuels du langage, mais ils sont les CLES de la compréhension de l'organisation psychique, on ne peut les vulgariser !

 

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Psychanalyse 
du contexte mémoriel

Une autre observation très importante concernant le mode de fonctionnement mémoriel cérébral est de constater que le traitement des données initiales (les quatre mots clés) a engendré "Raymonde" , mais aussi , corrélativement, l'exhumation de tout son contexte de vécus sensoriels  :

Le premier est le lieu restreint (crème glacée,  musique et piste de danse) , mais est revenu à l'esprit corrélativement, l'environnement régional : la plage de Rimini , la musique avec des hauts parleurs tous les dix mètres, les gambas fraichement grillées sur des mini barbeculs et vendues à l'unité, les grands voiliers à touristes avec accordéoniste à bord durant un petit tour sur l'Adriatique, ma montre volée dans la cabine de l'hôtel, etc. !

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Cela met en place un tout autre mode de recherches que sur les mots clés : il suffit de replacer l'époque dans son contexte.

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 Si je me pose une question :   "J'avais une montre, (ma première montre), qu'est-elle devenue ?"

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Pour le savoir, le cerveau va cibler le contexte dans l'Histoire : que s'est-il passé quand j'avais 15 ans ?

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A oui, je suis allé en Italie ... Raymonde, la plage, les gambas, les voiliers reviennent , et dans ce contexte : la réponse à la question : la cabine de déshabillage de l'hôtel où on m'a volé ma montre ...

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Autre contexte exemple : "j'ai perdu mes clés", où sont -elles ?

Hier soir je les avais pour conduire la voiture, j'ai fermé la porte du garage -> je les ai oubliées sur la porte  !

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C'est une pratique courante de reparcourir un contexte historique temporel pour explorer la MEMOIRE, le cerveau fonctionne ainsi et PAS SUR MOTS CLES !

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Le cerveau gère l'historique de nos acquisitions mémorielles !

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Cavana raconte un amour de ses vingt ans : "j'ai dit à Maria, attend moi là, à mon retour elle n'était plus là : je ne l'ai plus jamais revue , je l'ai perdue "comme on perd un mouchoir", sans faire de bruit !

 

Cette petite histoire me permet aujourd'hui de faire référence à l'amour d'un autre en étant capable de le nommer (Maria), en revivant l'émotion décrite par un tiers (cavana et le mouchoir), mais que je revis par empathie, me sentant concerné par la symbolique ( le mouchoir qu'on perd, l'amour qui s'évanouit sans fracas ! 

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Je n'ai pas vécu d'histoire similaire, mais elle me touche symboliquement, à cause du mouchoir fabuleusement symbolique de ce qu'est perdre l'Amour dans le silence !

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J'ai donc personnellement enregistré le souvenir de l'amour de Cavana, que je ne connais pas, grâce à son historique que j'ai mémorisée à  cause de sa valeur symbolique profonde !

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-> réfléchir repose donc sur des rapprochements historiques, la connaissance elle-même repose sur l'histoire de son incorporation mémorielle d'un savoir !

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-> Cela éclaire l'impasse et l'échec de l'informatique à réfléchir sans émotion, sans historique affectif temporel ... l'ordinateur ne peut réfléchir intelligemment  parce qu'il ne fonctionne pas sur le mode cérébral  que la psychanalyse nous révèle éternellement en filigrane.

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-> j'ai compris la vision binoculaire stéréoscopique en relief en faisant  une photo d'un  objet qui a ainsi perdu son relief de façon évidente en devenant une image plane, bien que vue en perspective.

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L'entité "vision binoculaire" est liée à une expérience vécue qui s'y rattache  contextuellement en la liant à d'autres entités (photos, hologrammes).

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Penser fait le rapprochement de BLOCS d'entités symboliques liées entre elles de façon déjà cohérente dès  leur inscription en mémoire !

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Rechercher une référence mémorielle, c'est rechercher un BLOC constitué déjà d'associations mémorielles interconnectées d'une façon établie selon une cohérence expérimentale logique spécifique de chaque individu.

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La réflexion y ajoute de nouveaux éléments qui doivent participer et s'inscrire dans la cohérence des blocs existants.

La logique acceptée par ces blocs participe à la structure de la MENTALITE propre de l'individu.

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C'est pourquoi : savoir par cœur, n'est pas savoir ! Il manque les liens logiques d'attaches à l'environnement culturel acquis et intégrés.

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On peut ainsi , "connaitre par cœur" le nom des 12 nerfs crâniens sans liens logiques les associant.

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-> les "trous de mémoire" sont probables ... car ils n'ont aucune cohérence entre eux.

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La stratégie mémorielle peut consister à les associer à une phrase dont les mots sont cohérents entre eux. :

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"oh Oscar ma petite théière me fait à grand peine six grogs"

Cette phrase "raconte une histoire" cohérente.​

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Elle est facile à apprendre et la première lettre de chaque mot est aussi celle du nom de chaque nerf ainsi numéroté :

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1- "Oh" : nerf olfactif

2- "Oscar" : nerf optique

3- "ma" : nerf moteur oculaire commun

4- "petite" : nerf pneumogastrique

5- "théière" : nerf trijumeau

"6- me" : nerf moteur oculaire externe

7- "fait" : nerf facial

8- "à" : nerf auditif

9- grand" : nerf glosso pharingien

10- "peine" : nerf parasympathique (vague)

11- "six" : nerf spinal (accessoire)

12- "grogs" : grand hypoglosse

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L'idée cohérente de la phrase  constitue un bloc logique facile à mémoriser : le cerveau ne gère pas des mots mais des blocs de mots associés selon des grilles logiques, ici la grille logique repose sur la grammaire française et la nature des entités (théière > grogs) !

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Réfléchir ne consiste pas à associer des mots, mais consiste à associer des "idées", c'est à dire des "blocs" , qui, dès l'apprentissage et l'incorporation mentale, sont pré constitués d'entités symboliques articulées entre elles de façon cohérente logique  !

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Le SAVOIR constitue la connaissance, mais il subit l'empreinte de l'enseignant qui va lui, installer SA grille logique en créant les choix logiques qui l'articule, ce  que l'on nomme sa PEDAGOGIE.

Selon l'ECOLE choisie (Polytechniques, Normal Sup ...) l'empreinte de la grille logique pédagogique sera spécifique. Il s'ensuit un esprit de CLAN des anciens élèves qui s'assemblent par la suite en une communauté dont la "grille logique" est "normalisée" : élevée au statut d'une NORME  !

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Il s'ensuit un cheminement de pensée CANALISE dans son orientation, ce qui fait dire à Alain BERTOZ (Professeur au Collège de France) "L'ignorant a la particularité d'avoir des idées" ! -> Le cadre des institutions n'étant pas propice à l'innovation à cause de modes de pensées formatés dès l'instruction du savoir.

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Comprendre une sentence ne consiste pas à lui trouver une logique : il convient de trouver LA logique qui s1'articule avec toutes les autres d'un concept plus large dans lequel elle s'inscrit ! Ce qui constute l'INCORPORATION du savoir.

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De la sorte, est ainsi définie sans ambiguïté, l'acception d'un même mot ->  pour notre cas analytique :  le cœur est lié à la musique et la musique est liée logiquement à la danse, il n'est aucunement question de cardiopathie, de pompe "cœur" du système d'arrosage, etc., mais, par contre,  il est aussi question d'émotion affective ( Raymonde est une fille): Raymonde regroupe alors symboliquement, l'entité "danse" et l'entité "émotion" où elle occupe la première place par classement dans le temps. Elle se trouve alors sélectionnée en tête de liste par cette recherche inconsciente logique binaire (vrai ou faux) d'un e réflexion simpliste élémentaire !

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Pour revenir sur le sujet des "nerfs crâniens", la connaissance commence avec l'expérience clinique et l'observation de ces nerfs en état de fonctionnement ou de non fonctionnement (pathologique), pour  COMPRENDRE les faisceaux logiques activés dans le block de connaissance expérimentées.

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On sait ce qu'est le nerf trijumeau, le jour ou on constate une paralysie faciale : il est alors associé à un vécu  objectif  !

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L'expérience, c'est l'histoire du "mot" , c'est l'entité symbolique intégrée à l'environnement culturel de l'individu par des liens logiques qui constituent un BLOC de CONNAISSANCES vécu, l'émotion en n'en amplifiant les points forts  !

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-> l'ordinateur lui, ne vit pas !

-> le scientisme fait le déni de l'émotion considérée comme haïssable au même titre que l'Amour. Ce mot est banni par le Wokisme qui veut ignorer ce vocabulaire en le remplaçant par plaisir, jouissance ... matérialisés par des sécrétions et de la drogue !

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L'entendement de chacun permet de choisir des logiques différentes, ce qui conduit à des opinions différentes, mais ce sont des pensées CONSTRUITES avec une histoire et non des croyances projectives dépourvues d'efforts d'élaborations  et d'expérimentations. 

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Simone Weil (philosophe) dénonce l'adhésion à un parti politique parce qu'elle consiste à adhérer à un dogme qui exclu toute réflexion personnelle construite et évolutive. Ce n'est que CROIRE en un dogme et non le vivre et le penser  !

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"Cancel" = effacer !

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-> La "cancellisation" WOKE  éradique l'historique de toutes connaissances  dans la perspective du profit de sa conséquence   : "demain , tous crétins " !

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C'est un acte de destruction stratégique manipulé par les initiateurs de la "Guerre des Esprit" !

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Réfuter 15 siècles de civilisation Française, c'est effacer un "Bien Commun", une "grille logique" communautaire qui fait que quiconque l'adopte, est Français ! C'est une façon de penser, un angle d'attaque du savoir, (ce que je fais ici présentement) !

Silicone Valley emploie 40 000 Français informaticiens ... pour leur façon dse penser !

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​Ce patrimoine est une expérience vécue du REEL découvert à force d'intelligence au fil du temps.

 

Le mouvement Woke prétend qu'il y a une nécessité à tout détruire, tout effacer, tout cancelliser (mot qui introduit la main mise anglophone) pour nous vaincre sans tirer un coup de fusil !

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Nous venons de voir que c'est l'histoire qui introduit la juste logique de la réflexion en associant à la connaissance une trame organisationnelle logique qui permet de la mettre en œuvre à bon escient  en l'intégrant à des trames sociales plus larges, visant l'Harmonie.

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La pensée Française est un encadrement non rigide, hors cadre  .

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La pensée anglophone est marquée par sa capacité de condensation tant mentale que par son vocabulaire. 

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C'est une qualité de syntaxe concentrée qui justifie l'intégration d'anglicismes dans le langage Français : "psywar" (2 syllabes) condense "guerre des esprits" (6 syllabes) ...

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Par contre, la condensation mentale élimine les subtilités, or : il suffit de l'inclusion dans la réflexion, d'une entité , pour inverser le choix intelligent ... si cette subtilité fait défaut, le choix est erroné !  

 

Condenser mentalement, c'est élaguer, restreindre la pensée à une cible , par exemple : FAIRE DE L'ARGENT avec un faux vaccin et corrélativement TUER !

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Tout cela est grossier !

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Cela conduit à déclencher l'hostilité de tous ceux qui étendent le champ réflexif en incluant les entités exclues par le pouvoir qui, alors, en fait le déni, en maintenant la proclamation de son mensonge ... Le macronisme prétend avoir sauvé les Français du Covid !

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Pour cette raison le capitalisme s'accommode bien d'un langage international anglophone condensé et fait de la France et des Français une cible à détruire parce qu'elle est antinomique de sa fonction perverse.

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Cancelliser le système de référence bloque la profondeur de la réflexion, qui ainsi se plie sans contestation à la "pensée conforme" dictée par le pouvoir occupant.

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Cancelliser est un acte destructif, c'est un acte de guerre  sans canon !

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Conclusion

Nous sommes des plongeurs en eau profonde, il nous faut nous équiper , de façon adaptée aux règles humaines de gestion physique , pour y évoluer "comme un poisson dans l'eau" !

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Le scientisme pense gérer la psychologie en étudiant les COMPORTEMENTS : il ne COPMPREND PAS les mécanismes que nous étudions, mais il gère l'exploitation des comportements en les biaisant par l'INTOX.

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Le Scientisme n'influe pas sur la pensée native, mais influe sur le MIMETISME relationnel  PERMETTANT DE NE PAS PENSER , tout en agissant comme les autres , ce qui préserve les privilèges de chacun.

 

Nous retiendrons de cette exploration :

-> le concept d'entités  symboliques

-> le concept de grilles logiques

-> la notion de gestion de blocs constituant des "idées"

-> l'importance de l'historique du temps écoulé

-> la séquence évènementielle sans cohérence logique entre les évènement (gelati + musique + plage + gambas ...) et qui  est cependant axiale dans l'association d'idées !

-> le rôle d'entités discriminantes (battement, rythme) qui orientent la gestion des acceptions d'un même mot clé (cœur).

->  l'incidence du volume de références dans un registre symbolique va donner du "poids" à un choix : ici le registre affectif émotionnel prévaut sur la pathologie cardiaque, c'est donc cette acception que le traitement cérébral a choisi consécutivement à un calcul statistique !

-> l'inconscient assure un traitement multiprocess de la pensée

-> la conscience est une projection synthétique des process inconscients et non une fonction spécifique cérébrale.

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Mind Map

La transposition graphique de notre analyse "sentie" présente un intérêt dans la représentation mentale du réel, au même titre que l'Histoire est complétée par la Géographie du "terrain" en image.

Le Mind Map va nous révéler de façon très claire, que quatre mots clés ont générés trois entités symboliques qu'il faut étendre à neuf acceptions impliquant neuf entités différentes permettant alors un abord structuré du matériel analytique.

On comprend que le langage parlé introduit des ambiguïtés que le cerveau a besoin d'éliminer par une réflexion reposant sur un média précis : l'ENTITE  SYMBOLIQUE  !
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N'oublions pas notre cible : construire la réflexion en comprenant  le fonctionnement de l'outil cérébral pour mieux le manier à notre profit ainsi qu'en tant qu'arme défensive et offensive dans la "Guerre des Esprits" à laquelle nous sommes confrontés.
 
"Je vais tout vous expliquer ... vous allez tout comprendre ... !"
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